Des parachutistes français du 3e SAS face au massacre de Maillé en août 1944

Par Laurent BUSSEAU

Le général de brigade McLeod décore le lieutenant du 3e SAS Claude Vallières – Crédit photo : British Record, Kew, London 1944 Wo 373-25

La Libération du département de la Vienne entre juin et septembre 1944 se déroule dans un contexte violent et sans pitié entre soldats allemands et combattants français. Au lendemain du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, une guérilla est organisée depuis Londres contre les convois militaires de l’occupant, qui remontent vers la Normandie puis vers l’est de la France. Point de passage important pour la retraite de l’armée allemande stationnée dans le Sud-Ouest, le département de la Vienne (86) a été le théâtre de combats violents entre les maquis poitevins, soutenus par des unités parachutistes des Special AirService (SAS)[i] et les troupes allemandes supervisées par des unités SS. C’est le cas du 3ebataillon français SAS dirigé par le capitaine Simon, du 2 août au 5 septembre en 1944.

Les Special Air Service : des soldats professionnels formés à la guérilla

Le premier commando SAS qui arrive dans la Vienne dans la nuit du 5 au 6 juin 1944  est britannique. C’est l’opération Bulbasket, qui est confiée à un premier détachement du First Squadron SAS commandé par le capitaine Tonkin. Leur mission est d’empêcher les renforts allemands de remonter du sud-ouest vers la Normandie par des actions de sabotage et de renseignement permettant à la Royal Air Force le bombardement de stockage de carburant dans la forêt de Châtellerault, ou sur le transit de renforts en gare de Châtellerault et Poitiers.Pour contrer les sabotages,les Allemands montent des opérations de représailles contre le maquis pour localiser les SAS. Des éléments de la 17e SS Panzer Division casernés à Bonneuil-Matours, dont le quartier général se trouve à Châtellerault, participent à cette « chasse à l’homme ». Courant juin le First SAS est localisé et encerclé en forêt de Verrières. Le 3 juillet, les Allemands attaquent en force, encerclant une quarantaine de paras britanniques accompagnés de plusieurs résistants locaux peu expérimentés.

 

 



 

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2 réponses à Des parachutistes français du 3e SAS face au massacre de Maillé en août 1944

  1. le cornec dit :

    DES BRAVES j aurais bien voulu vivre cette époque et faire parti eux

  2. le cornec dit :

    DES BRAVES j aurais bien voulu vivre cette époque et faire partie d’eux

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