Info publication/rencontre dédicace Philippe Verrier

Samedi 12 mars 2016, 16h à la médiathèque de Fréteval, Loir et Cher

Médiathèque
Place Pierre Genevée
41160 Fréteval

Entrée gratuite, réservation conseillée

Renseignements au 02 54 82 67 29 ou par email à mediatheque@cchv41.fr

charles-verrier-au-service-de-la-france

Retour aux sources pour Philippe Verrier, curé de Chambord, membre actif de l’association HSCO, qui présentera son livre « Charles Verrier au service de la France » édition « Résistance 41 » des amis du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération en Loir-et-Cher.

Fréteval, 1200 habitants, au nord de Vendôme, sur les bords du Loir, commune à la longue histoire, de Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste jusqu’à l’accueil de parachutistes alliés en 1944.

Village célèbre au siècle dernier par sa fonderie Genevée, du nom de son fondateur, l’arrière grand-père de l’auteur. Dans la famille de Philippe, on trouve des industriels créateurs, des bâtisseurs d’empire, des officiers-soldats, des prêtres… et des morts au combat. Et la foi dans l’espérance et le pardon. Le livre, à l’écriture élégante et précise est tout imprégné de ces vertus chrétiennes, inhabituelles dans de tels ouvrages.

Charles Verrier, officier d’active, a combattu durant la Grande Guerre. À l’aide d’archives et de cartes du front, son fils raconte ses combats.

1940, Charles Verrier, industriel, engagé dans la drôle de guerre est fait prisonnier au mois de mai, et transféré dans un Oflag en Allemagne. Libéré en Août 1941, il entre en résistance en septembre 1943, dans le groupement des Officiers de réserve ORA. Commandant du secteur de Vendôme en mai 1944. Acteur majeur de la libération du département , il part ensuite sur le front de Lorient et y trouve la mort le 20 décembre 1944.

Son adjoint raconte : « J’étais dans le bureau du commandant… Le Colonel (Valin de La Vaissière NDLR) est arrivé et me demande de sortir… Schneider, (un résistant exclu du régiment NDLR) arrivait, convoqué par le colonel… Puis j’ai entendu deux coups de feu, puis un troisième… J’ai vu Schneider qui sortait du bureau, son parabellum à la main, cherchant sur qui tirer… Puis il s’est fait justice par deux fois. »

Philippe a un souvenir très précis de l’attitude de sa mère :
«  J’ai demandé à l’aumônier de prier à trois intentions, d’abord pour celui à qui nous devons d’être dans la peine aujourd’hui. Il a tué deux innocents, et s’est suicidé, il faut prier pour lui. »
«  Je n’ai pas demandé à l’aumônier de prier pour nous. Nous sommes dans la peine, mais nous sommes dans l’honneur. Après-demain, à l’enterrement de votre père, il y aura trois mille personnes ». Il avait 12 ans.

En conclusion du livre on peut lire:
«  Le pardon ne supprime pas la mémoire, mais il engendre la paix intérieure »

Un très bel ouvrage, dans le fond et la forme.

Ce contenu a été publié dans Résistance / Maquis, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.